Quels sont les moyens d’optimiser la consommation énergétique d’une habitation ?
Sommaire
En pleine transition énergétique, et dans le cadre d’une prise de conscience écologique globale, l’amélioration de la performance énergétique de l’habitat est au cœur de nombreux enjeux. Les constructions neuves sont soumises à réglementation thermique RT 2012, et les travaux de rénovation énergétique sont favorisés par la mise en place d’aides de la part de l’Etat. Quels sont les différents moyens de réduire la consommation énergétique d’un logement en 2018 ? Calculeo apporte quelques réponses.
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Quels sont les bénéfices de l’isolation thermique du bâti en matière de consommation énergétique ?
Selon l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les déperditions thermiques représentent l’une des principales raisons de la surconsommation. En d’autres termes, le meilleur système de chauffage du marché peut se révéler inefficace si l’isolation thermique du logement est médiocre :
- 25 à 30% des déperditions de chaleur proviennent du toit,
- 20 à 25% des murs,
- 20 à 25% du renouvellement de l’air et des fuites,
- 10 à 15% des parois vitrées (fenêtres, portes-fenêtres, baies vitrées…),
- 7 à 10% des planchers bas,
- 5 à 10% des ponts thermiques.
Cela signifie que des travaux d’isolation efficaces permettent de réduire d’autant les pertes énergétiques. Un effet positif considérable est donc à anticiper sur le montant des factures énergétiques.
Il est possible d’isoler le toit, les combles, les murs et le sol d’une habitation, par le biais de deux méthodes différentes : l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur. On considère généralement que l’isolation par l’intérieur est plus accessible en termes de coût, mais que l’isolation par l’extérieur conserve la surface habitable (même si elle peut s’avérer plus complexe et donc plus onéreuse).
Quels sont les dispositifs à mettre en place pour réduire l’impact environnemental d’une habitation ?
Il existe un certain nombre d’appareils produisant de l’énergie en se servant d’une énergie renouvelable. Utiliser ces dispositifs permet parfois de connaître une situation d’autoconsommation, tout en maîtrisant mieux la consommation énergétique. Voici quelques exemples :
- Panneaux solaires : qu’il s’agisse d’un panneau solaire photovoltaïque ou d’un panneau solaire thermique, les bénéfices apportés par ces capteurs d’énergie sont importants. En effet, le solaire photovoltaïque convertit les rayons du soleil en énergie électrique servant à alimenter les appareils de la maison. L’électricité ainsi produite, totalement gratuite, peut être revendue aux fournisseurs d’énergie et permettre de percevoir jusqu’à 1 800 euros par an. De son côté, le solaire thermique utilise la chaleur du soleil pour chauffer un liquide caloporteur servant à alimenter un système de chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire.
- Chauffe-eau thermodynamique : utilisant une alimentation électrique, le ballon thermodynamique est raccordé à une pompe à chaleur air-air qui se sert des calories présentes dans l’air afin de produire de l’eau chaude sanitaire. Il permet de réaliser jusqu’à 70% d’économies en matière de consommation énergétique, en comparaison d’un appareil fonctionnant au gaz ou à l’électricité exclusivement.
- Chaudière à condensation : cet appareil peut servir à alimenter un circuit de chauffage central ainsi qu’à produire de l’eau chaude sanitaire. Fonctionnant en partie au gaz par le biais d’un brûleur, elle puis également dans la vapeur d’eau issue de la combustion en la condensant. La vapeur devenue liquide transmet sa chaleur au liquide caloporteur, permettant de consommer jusqu’à 25% moins de gaz qu’avec un modèle classique.
Quelles sont les aides mises en place pour favoriser la réalisation des travaux de rénovation ?
Si la réalisation de ces travaux en faveur de la consommation énergétique peut s’avérer particulièrement onéreuse, l’Etat a décidé de mettre en place un certain nombre de dispositifs visant à soutenir les ménages français dans leurs efforts :
- Subventions de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) : ce soutien financier s’adresse principalement aux revenus les plus modestes. Selon la localisation géographique, les plafonds de revenus fiscaux éligibles sont plus ou moins importants (ceux d’Ile-de-France étant plus élevés qu’en province).
- Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) : centré en 2018 sur les systèmes visant à produire de la chaleur via énergie renouvelable, le CITE présente un taux de 15% pour les matériaux isolants des parois vitrées et les chaudières au fioul. Ce taux est de 30% pour toutes les autres dépenses éligibles, qui sont plafonnées entre 8 000 et 16 000 euros selon la composition du foyer.
- Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : un emprunt maximum de 30 000 euros dont les intérêts sont pris en charge par l’Etat.
- Prime énergie : un chèque de banque remis par les « obligés » de l’Etat, les fournisseurs d’énergie devant acheter un certain nombre de Certificats d’Economies d’Energie auprès, notamment, de leur clientèle.
- TVA réduite : la taxe sur la valeur ajoutée réduite à 5,5% s’applique sur le matériel et la main d’œuvre de travaux de rénovation.
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