Tout savoir sur le prix d'une maison en bois

Comme son nom l’indique, la maison en bois est une forme d’habitation pour laquelle on utilise le bois comme matériau de construction principal. Exploitant des techniques modernes ou traditionnelles, les constructeurs proposent aujourd’hui différents modèles de chalets et maisons en bois :

 

• La maison ossature bois : elle est composée d’une structure formée de montants en bois sur lesquels l’on vient fixer des panneaux en bois compressé. Chaque élément peut être préfabriqué en atelier avant d’être livré sur le chantier. C’est un type de construction simple et rapide à mettre en œuvre.

 

• La maison en bois dites « poteaux-poutres » : inspirés des maisons à colombage, ces bâtiments sont dotés d'une structure en poutres horizontales et verticales habillée d’un bardage constituant les murs extérieurs. Très esthétique, elle est prisée des architectes.

 

• Le chalet en rondins : rustique, la maison en bois massif empilé, également appelée chalet ou maison en fuste est l’archétype même de la maison de bûcheron. Seules des entreprises expérimentées se lancent dans ce type de construction.

 

• La maison en madriers : ce chalet très apprécié en auto-construction est constitué de pièces de bois usinées et profilées en atelier qui forment l’ensemble des murs.

Comme pour une maison classique, le premier critère influençant le prix total d’une construction en bois est bien évidemment la surface de celle-ci. Plus vous optez pour une grande maison, plus elle est chère. Néanmoins, l'édification d’un chalet s’avère moins onéreuse que celle d’une maison traditionnelle, car elle demande moins de temps de montage et nécessite des fondations moins importantes. Lorsqu’on est bricoleur, il est possible de réduire le coût de la main-d’œuvre en effectuant certaines tâches soi-même (pose du bardage, par exemple) ou en ayant recours à l’auto-construction grâce aux maisons en kit.

 

Le type d’architecture choisi influe également sur le prix de ce genre d’habitation. Une simple maison carrée ou rectangulaire revient moins cher qu’une maison d’architecte avec de nombreux angles ou qu’une maison au toit plat qui demande une mise en œuvre minutieuse pour éviter les infiltrations d’eau plus tard. Certaines essences de bois s’avèrent aussi plus chères que d’autres, comme les bois exotiques, le chêneou le Red Cedar. Les plus économiques sont les résineux, comme le pin ou l’épicéa.

Le coût de revient d’une maison en bois « clé en main » est d’environ :

 

• 600 € à 1000 €/m² pour une maison ossature bois ou une maison en madrier
• 1500 € à 1800 €/m² pour une construction de type poteaux-poutres
• 1400 €/m² pour un chalet en fuste

 

Si vous optez pour l’auto-construction, comptez environ 500 €/m² pour l’achat des matériaux de base auxquels il faut ajouter le coût de location des engins permettant l’édification des pièces les plus lourdes ou les plus hautes (nacelle, télescopique, etc.).

Si vous choisissez une entreprise qui ne s’occupe que de la partie bois ou si vous vous chargez vous-même de la construction, n’oubliez pas de prévoir des frais supplémentaires pour :

 

• le terrassement,
• les fondations,
• la couverture,
• l’achat et la pose des menuiseries,
• les travaux d’électricité et de plomberie,
• l’isolation intérieure,
• les matériaux de finition : placo, carrelage, peintures, papiers peints, etc.,

 

Bien que les traitements pour le bois soient de plus en plus performants, l’entretien d’un chalet demande à être régulièrement suivi. Envisagez des dépenses tous les 5 ans pour l’application d’une nouvelle couche de lasure sur l’ensemble des murs extérieurs. Il est également possible de poser des supports déjà peints, mais ils sont beaucoup plus coûteux à l’achat.

Que vous vous tourniez vers une formule clé en main ou vers l’auto-construction, soyez attentif à faire affaire avec une entreprise dotée d’une bonne réputation. Il est primordial d’opter pour un professionnel :

 

• proposant un contrat de construction et une assurance décennale sur le bâti voire une assurance biennale sur le second œuvre,

 

• affichant des qualifications officielles : label NF, Qualibat, RGE, etc.,

 

• utilisant du bois certifié : PEFC, HQE, THQE, FSC, etc.