Le béton cellulaire : un matériau porteur et isolant
Sommaire
Robuste, léger, rapide à poser, et très efficace sur le plan de l’isolation thermique, le béton cellulaire est fortement recommandé pour la construction. Si son prix est relativement élevé, il faut savoir que les performances thermiques qu’il garantit sont telles que les travaux réalisés sont éligibles à une majorité d’aides écologiques.
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Qu’est-ce que le béton cellulaire ?
Encore appelé béton autoclave, ce type de béton est un matériau servant à la construction de grands bâtiments. C’est un produit issu du mélange de calcaire et d’ardoise polie. Il est classé dans la catégorie des bétons légers. Catégorie qui est composée par deux sous-catégories à savoir le béton gaz et le béton cellulaire curé. Le béton cellulaire est moins connu en France. C’est seulement sa première sous-catégorie qui est régie par la norme NF EN 441-7 qui commence à s’imposer. Il faut rappeler que l’utilisation de ce matériau en Europe du nord date de très longtemps. Il connaît une expansion dans les régions ou zones où l’isolation d’un logement se fait par l’intérieur. C’est le cas en France.
Principales propriétés du béton autoclave
Baptisé du nom de matériau à isolation répartie, le béton cellulaire joue à la fois le rôle d’isolant et de porteur. Par conséquent, il assure la longévité de l’isolation thermique. Il doit ses propriétés d’isolant thermique aux millions de bulles qui constituent sa structure alvéolaire. L’air qui est emmagasiné de manière homogène dans la masse de ce matériau joue son rôle d’isolant. Il assume ce rôle tout en assurant au bâtiment une bonne inertie thermique. Il se présente sous forme de bloc servant à la construction de bâtiments notamment les logements individuels. Un bloc a la forme d’un parallélépipède rectangle de couleur blanche. Il est important de s’intéresser aussi à la fabrication et à la réalisation de ce matériau
Les techniques de fabrication d’un matériau
Le procédé de fabrication du béton cellulaire est marqué par plusieurs phases. La première phase consiste à la préparation, au dosage et au malaxage des matières servant à sa fabrication. Ces matières premières sont le sable, le ciment, la chaux, la poudre et l’eau. La deuxième consiste à préparer les moules. La troisième étape sera marquée par la coulée, la levée et le durcissement de la poudre. La prochaine phase sera consacrée au découpage et au profilage des produits. Enfin, pendant dix à douze heures sous une température de 180°C, on passe en autoclave. Une petite quantité d’énergie suffit pour fabriquer ce béton. En sachant qu’une bonne partie de cette énergie servira au chauffage des locaux.
Les normes de la pose du matériau
Il est très facile de faire la pose du béton. Pour une pose à joint mince, l’assemblage se réalise au mortier-colle. Ce matériau est très sensible à l’eau. Pour cela, il est important de prendre des dispositions afin qu’il ne soit pas en contact avec l’eau. En France, il existe une institution qui régit les travaux de maçonnerie notamment la pose du béton. Il s’agit de la DTU. Cette dernière demande que la première rangée de blocs soit à un niveau minimum de 15 cm. Elle doit être située au-dessus du niveau du sol extérieur. Il est demandé que cette règle soit respectée. Pour avoir les informations complémentaires, approchez-vous des professionnels de la maçonnerie.
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