Tout savoir sur le CESI à circulation forcée

Le CESI est composé de 5 dispositifs complémentaires, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le chauffage de l'eau sanitaire. Il vous faut tout d'abord des panneaux ou capteurs solaires, un circuit d'eau doté d'une pompe, un ballon pour stocker l'eau chaude, un régulateur thermique et un échangeur. Le CESI est dit à circulation forcée parce que la circulation du fluide est assurée par un circulateur.
Ces modèles de chauffe-eaux solaires permettent d'obtenir une température de l'ECS oscillant entre 40 et 45°C. On utilise des sondes au niveau du ballon d'eau chaude pour en vérifier et en réguler la température. Il peut arriver que les capteurs solaires ne permettent pas de fournir suffisamment d'eau chaude pour le logement. C'est le cas lorsque l'eau est très froide, en hiver, ou que l'ensoleillement est trop faible.
Pour prévenir cet inconvénient, il est possible de coupler le CESI avec une chaudière classique, qui prend le relais lorsque c'est nécessaire. Une autre solution consiste à conserver un chauffe-eau électrique comme dispositif d'appoint ou encore à installer un chauffe-eau électro-solaire, dans lequel est montée en standard une résistance électrique.

Mentionnons enfin les deux principaux types de CESI à circulation forcée :

• le CESI autovidangeable, système qui permet d'éviter les températures trop élevées dans le circuit durant les mois les plus chauds
• le CESI à circuit bouclé, qui est le plus couramment installé.

Le CESI à circulation forcée présente plusieurs avantages :

• ce chauffe-eau est écologique
• il permet des économies d'énergie
• il peut s'installer aussi bien dans le neuf qu'en rénovation
• il dispose de nombreuses fonctions de régulation.

Les avantages du CESI dépassent largement ses quelques inconvénients :

• le coût d'achat et d'installation
• une production d'eau chaude pas toujours suffisante
• la nécessité de disposer de place pour l'installation.

Le CESI à circulation forcée demande un investissement de 5000 euros environ, comprenant tout l'équipement. Ce coût peut être réduit grâce aux des différents programmes pour la transition énergétique :

• crédit d'impôt de 30%
• prime énergie.
• éco-prêt à taux zéro.

Travaux et fourniture du matériel doivent être assurés par un artisan labellisé RGE.

Mieux vaut choisir une orientation sud pour les panneaux solaires. Pour une efficacité maximale, on retiendra une inclinaison comprise entre 30 et 45°. Selon les régions et l'ensoleillement, cet angle peut varier. L'essentiel est de veiller à ce que rien ne vienne faire obstacle au captage des rayons solaires.

Garantie :

• 2 ans pour le chauffe-eau
• 10 ans en général pour les panneaux solaires.

Entretien de l'installation :

• vérification de la pression du circuit d'eau
• vérification du bon fonctionnement du groupe de sécurité et du circulateur
• niveau du fluide caloporteur.

Vous pouvez couvrir avec votre CESI jusqu'à 75% de vos besoins en eau chaude sanitaire. Mais il est important de bien dimensionner votre installation. Faites évaluer les besoins de votre logement par un professionnel. Concernant les panneaux solaires, on utilise la formule suivante :
1m² X le nombre de personnes dans le logement + 1m².
Il est tentant de surdimensionner l'installation, mais dans la pratique, il ne s'agit pas la meilleure solution. Le dimensionnement le mieux adapté vous offrira aussi le meilleur rendement* et les meilleures possibilités d'économies d'énergie.