Entretien d'un insert à bois

Les composants de votre insert doivent être vérifiés régulièrement pour éviter tout dysfonctionnement :

• Les joints : gages de votre sécurité et de votre confort, ils assurent l’étanchéité du foyer afin que la poussière générée par la combustion, la fumée et les gaz ne se répandent pas dans votre pièce. Il vous est possible d’effectuer un contrôle visuel de vos joints pour constater qu’ils sont en bon état. Vous saurez qu’ils doivent être remplacés si une feuille de papier placée dans la porte fermée vient facilement quand vous tirez dessus.
• Le ventilateur : il doit toujours être propre pour que la poussière qui y est incrustée ne soit pas projetée dans votre espace. Pensez à le lubrifier régulièrement afin qu’il ne produise pas de bruit en tournant.
• Les grilles de ventilation et de diffusion : l’insert comporte plusieurs grilles qui peuvent s’encrasser de suie ou de poussière au fur et à mesure qu’il est utilisé. Il suffira de les aspirer pour dégager ces particules.

Un professionnel doit ramoner le conduit d’évacuation de votre insert au moins deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe. Le certificat qu’il vous remettra après cette opération devra être conservé 2 ans et vous devrez le présenter à votre compagnie d’assurance en cas de sinistre.

Le ramonage consistera à nettoyer la suie qui tapisse le conduit d’évacuation et de dégager tout objet qui pourrait l’encombrer. Il suffit en effet qu’un nid d’oiseau l’obstrue pour que l’appareil ait un mauvais tirant. Il risque également de provoquer un incendie si les flammèches qui remontent dans le conduit l’atteignent.

Du bistre peut tapisser le conduit d’évacuation lorsque le bois utilisé est trop humide par exemple ou si le tirage est mauvais. À l’instar de la suie, il peut causer des incendies lorsqu’il est trop épais. Le ramoneur utilisera un appareil doté d’une tête rotative pour le déloger. Le débistrage doit être effectué tous les 5 ans environ par un artisan professionnel.

L’entretien d’un insert passe aussi par le réglage de son tirage. Non seulement un tirage trop important accélèrera la combustion du bois, mais il risque également d’altérer l’insert lui-même, car celui-ci peut surchauffer étant constamment soumis à une trop haute température.

Une combustion lente due à un sous-tirage est de même dommageable pour votre appareil. Le bois ne brûlera pas complètement et la suie tapissera ses parois.

Vous éviterez ces désagréments en faisant poser un modérateur de tirage sur votre installation.

Vous optimiserez le rendement* de votre insert et son âtre ne s'encrassera pas si vous utilisez des bûches sèches dont le taux d’humidité n’excède pas les 20 %.

Parmi les éléments à nettoyer systématiquement et prioritairement on peut lister :

• La vitre : normalement celle-ci ne doit jamais se salir lorsque la combustion est vive et complète. Si elle noircit après un feu, vous pouvez faire une autre flambée pour qu’elle brûle la suie. Par ailleurs, si vous souhaitez nettoyer votre vitre d’une manière écologique, il vous est possible de la frotter avec un journal légèrement humide et de la cendre. Le bicarbonate de soude ainsi que le vinaigre sont également efficaces pour venir à bout de la suie.

• Le cendrier : il doit être vidé dès qu’il est aux ¾ plein. Il peut se présenter sous la forme d’une cassette située sous la grille du foyer ou d’un tiroir. Cette manœuvre doit être réalisée entre 2 feux, lorsque l’âtre est froid. Il existe toutefois des modèles qui vous permettent de vider le cendrier alors qu’il y a du feu dans l’insert.

• Les parois et l’intérieur du foyer : nettoyez-les avec un torchon légèrement savonné après avoir aspiré la cendre résiduelle restée dans le foyer. L’utilisation d’un nettoyeur vapeur est aussi pratique pour décrasser votre appareil. Une brosse métallique et une spatule seront indispensables pour déloger les dépôts solides de suie.