Combien coûte une porte-fenêtre et quelles sont les aides disponibles pour son achat

Le prix d’une porte-fenêtre va découler de plusieurs critères parmi lesquels sa matière (PVC, bois, aluminium ou mixte),  ses dimensions (à qualité égale, plus elle est grande plus elle coûtera cher), ses caractéristiques (les portes fenêtres sur mesure vont coûter plus cher que les modèles standards),  mais aussi le type de vitrage (simple, double-vitrage ou triple vitrage avec ou non des croisillons d'ornement), son système d’ouverture ( oscillo-battant ou non...) enfin l’esthétique et le qualité de sa quincaillerie (charnières et poignée).

Attention toutefois de ne pas céder à des idées pré conçues : Une porte-fenêtre en aluminium n'est pas forcément plus chère qu'une porte-fenêtre en bois (si elle est sculptée ou travaillée) ou PVC (si le PVC est renforcé par un cadre métallique par exemple).
Par contre, les différences au niveau de la dimension ou du vitrage vont impacter plus significativement le prix.

Il faut évidemment tenir compte des éléments pré cités dans le paragraphe précédent pour définir le prix, mais aussi du lieu d'achat. Certains magasins hard discount proposent des portes-fenêtres de qualité à des prix plus bas que leurs concurrents.
A titre indicatif, pour une porte-fenêtre double ventail classique (à battant) à double vitrage, il faudra compter en moyenne:

• 450 euros pour les modèles en bois
• 340 euros pour les modèles en PVC
• 600 euros pour les modèles en aluminium.

Les résidents français souhaitant entreprendre des travaux de réfection de leurs ouvertures peuvent bénéficier d'aides directes ou indirectes. A titre indicatif et non exhaustif on peut citer :

• Le dispositif de la TVA réduite qui vous permettra d’acquérir vos portes-fenêtres avec un taux de TVA réduit à  5,5% au lieu de 20% sur la fourniture. A noter que la doit être réalisée par  des professionnels RGE.
• Le dispositif du crédit d’impôt transition énergétique qui permet de récupérer 30% du coût d’achat des portes fenêtres par le biais d’une réduction d’impôt.
• Il y a aussi la subvention de l'Agence Nationale pour l'Habitat (ANAH) qui est variable (de 25 à 50%) selon la nature des travaux (amélioration ou réfection), le niveau de ressources du foyer (modestes ou très modestes) ou le statut du propriétaire (bailleur ou résidant)
  On trouve aussi la prime à l'amélioration de l'habitat (PAH) s'appliquant aux résidences principales dont les propriétaires ont des ressources modestes.
• Il est aussi possible de bénéficier de prêts à taux préférentiels dans certain cas par exemple l’éco PTZ il vous faudra alors vous rapprocher des organismes bancaires.
  La législation concernant ces subventions est en perpétuelle évolution. Il convient donc de se renseigner à la date des travaux des règles en vigueur.
  Les départements et régions peuvent proposer ponctuellement des aides à l'amélioration de l'habitat. Il convient donc de se renseigner auprès des organismes locaux et nationaux.